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Rapport de sondage

Réalités du marché de l’assurance en 2025 – Assurance de biens au Canada

4 octobre 2024

Des pertes de 7,6 G$ CA liées à des catastrophes naturelles ont été enregistrées au T3 de 2024, mais le marché canadien de l’assurance des biens a encore une grande latitude face aux risques commerciaux.
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Prévisions des taux : Assurance de biens au Canada
Tendance Fourchette
Aucune exposition à des risques de catastrophe De -5 % à +5 %
Exposition à des risques de catastrophe De +10 % à +20 %

Les assureurs continuent de se concentrer sur les risques de catastrophes naturelles

  • À la suite des inondations survenues au Québec au début d’août, provoquées par les restes de l’ouragan Debby, et des crues soudaines survenues dans le sud de l’Ontario en juillet, nous pouvons nous attendre à ce que les assureurs gèrent le risque d’inondation pour les actifs en Ontario et au Québec.
  • Les dommages causés par les feux de forêt et la grêle continuent de provoquer des pertes considérables dans l’Ouest canadien. Ces sinistres ne sont toutefois pas assujettis à des limites regroupées ou à des franchises plus élevées en pourcentage des pertes, comme le sont les sinistres attribuables à des tremblements de terre et à des inondations. Nous pouvons nous attendre à ce que les assureurs appliquent des frais pour la prise en charge du risque ou pour les services de gestion du risque mis en place dans l’Ouest canadien, notamment en raison de la fréquence et de la gravité accrues des sinistres dans cette région.
  • Lorsque cette partie a été soumise à l’origine, la saison des ouragans de 2024 dans le Golf du Mexique avait été relativement clémente, ce qui, à notre avis, devait jouer en faveur des assureurs dans la négociation du renouvellement de leurs traités de réassurance pour 2025. Depuis ce moment, le passage de l’ouragan Helene a eu des répercussions dévastatrices dans le sud-est des États-Unis. Les sinistres enregistrés pourraient avoir une incidence sur les renouvellements des traités de réassurance et faire varier les taux à la date clé du 1er janvier 2025, selon l’évolution du nombre de sinistres liés à ces perturbations météorologiques.

Concurrence accrue pour les risques de qualité

  • Les assureurs se feront concurrence pour attirer les assurés peu exposés au risque de catastrophe naturelle et présentant un bon dossier de sinistres. Cette concurrence entraînera des réductions de tarifs de l’ordre de -5% (et peut-être une réduction encore plus élevée en fonction de l’intensité de la concurrence sur le marché de remplacement). Les assureurs ressentent une certaine pression pour maintenir les taux de primes dans un marché de plus en plus concurrentiel, et ils augmentent leur offre de capacité et rivalisent entre eux à l’égard des risques à assurer afin de préserver et d’augmenter les taux de primes dans leur ensemble.
  • Nous nous attendons à ce que les capacités du marché canadien restent semblables à celles de 2024. L’augmentation des capacités du marché, provenant à la fois des assureurs en place qui offrent la prise en charge de plus de risques et des nouveaux venus sur le marché, notamment des agences générales d’assurance, qui permettent au marché d’avoir accès à de nouvelles capacités (appuyées par une réassurance stable), devrait permettre de maintenir les niveaux de capacité actuels.
  • La prévention des sinistres et l’inspection des lieux demeurent des facteurs déterminants dans la décision d’accepter d’assurer un risque. Certains assureurs n’acceptent pas de prendre en charge un risque sans d’abord disposer d’une étude technique à jour – ou ils font de l’inspection du site une condition préalable à la prise en charge du risque. Une étude technique de qualité permet également aux assureurs de rendre accessibles leurs capacités maximales, d’atteindre la prime cible ou d’envisager d’autres modalités, notamment une réduction des franchises ou une hausse des sous-limites de couverture.

Les assureurs cherchent à se démarquer de leurs concurrents

  • Les assureurs mettent au point des solutions pour les risques complexes, notamment pour les propriétés résidentielles à charpente en bois et pour les technologies émergentes, afin de diversifier leur offre aux courtiers et aux assurés. Bénéficiant du soutien de la réassurance, elles sont incitées à prendre en charge des risques qu’elles n'auraient pas pris il y a quelques années, lorsque le marché était plus difficile.
  • To maintain and grow premium levels, insurers are diversifying into industry sectors they have not historically written. They are doing this by poaching underwriters from competitors that have specific expertise, or by slowly building their books through excess attachments.
  • Insurers are also looking to non-traditional insurance solutions to support and/or enhance their traditional property offerings, such as fronting for global programs, captives and parametric solutions.

Avis de non-responsabilité

WTW espère que vous avez trouvé les renseignements généraux fournis dans cette publication informatifs et utiles. Les renseignements contenus dans la présente publication ne constituent pas des conseils juridiques ou d’autres conseils professionnels et ne doivent pas remplacer la consultation de vos propres conseillers juridiques. Si vous souhaitez obtenir de plus amples renseignements sur votre couverture d’assurance, n’hésitez pas à communiquer avec nous. En Amérique du Nord, WTW propose de l’assurance par l’entremise d’entités autorisées, dont Willis Towers Watson Northeast, Inc. (aux États-Unis) et Willis Canada Inc. (au Canada).

Contact


Jennifer Davis
Directrice et cheffe, Courtage en assurance de biens, Canada

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