Suite au ralentissement des fusions-acquisitions en 2020 à cause du Covid-19, l’année 2021 a connu des sommets historiques en termes de nombre et de valeur des transactions.
Cette année-là, la forte demande d'assurances garantie de passif s'est traduite par l'arrivée de nouveaux acteurs, le renforcement des équipes de souscription et des capacités des assureurs existants.
En 2022, les troubles géopolitiques, la crainte d’une récession et la hausse substantielle des taux d'intérêt auraient pu représenter des défis importants pour la réalisation de transactions. Les marchés ont réussi à faire face et de nombreuses transactions ont été finalisées.
Au second semestre de cette même année, la baisse du volume d'affaires combinée à l'augmentation des ressources et de la capacité des assureurs, a provoqué un élargissement de l'appétit des assureurs avec des primes très compétitives ainsi que des taux de franchise historiquement bas.
L'année 2023 a commencé avec une approche "wait and see" en particulier pour les investisseurs qui envisageaient des transactions importantes (800 millions d‘euros ou plus) et qui, avant de se lancer dans de nouvelles acquisitions, se sont concentrés sur l'évaluation de la solidité de leurs portefeuilles existants.
La situation est similaire côté vendeurs, certains préfèrent attendre des conditions de marché plus favorables. Malgré cela, nous avons constaté une activité stable pour les transactions de fusions et acquisitions de petite et moyenne taille (de 10 millions d’euros à 500 millions d’euros) tout au long du premier trimestre 2023. La tendance semble également continuer sur la deuxième partie de 2023.