Au lendemain de la pandémie, le monde entre dans une période de croissance et de reprise - assombrie par l'instabilité politique.
Pour répondre à ces questions, nous avons interrogé des décideurs d’entreprises du monde entier du secteur de l’agroalimentaire (production et transformation de produits alimentaires et boissons).
Les répondants ont désigné l'environnement comme leur plus grand risque externe (40 %). Les ressources naturelles et le changement climatique ont été classés comme les facteurs de risque environnementaux les plus importants.
La marque et la réputation, qui sont liées aux enjeux ESG tels que le développement durable et la lutte contre la corruption, constituent le plus grand risque interne (46 %).
Plus des deux tiers (68 %) des personnes interrogées ont déclaré que leur entreprise n'avait pas d'assurance spécifique pour les risques environnementaux, mais qu'elles pensaient que ces risques étaient couverts par d'autres assurances.
Ce chiffre est de 63 % pour les cyber-risques, 54 % pour la réputation et 40 % pour le rappel de produits, qui sont tous des facteurs de risque importants.
68 % des personnes interrogées ont déclaré que leur entreprise n'avait pas d'assurance spécifique pour les risques environnementaux.
Les problèmes de supply chain (37 %) et les difficultés à attirer et à retenir les talents (37 %) figurent en tête de la liste des obstacles à la réalisation des objectifs stratégiques.
Les pénuries d'entrepôts, de personnel et de conteneurs d'expédition devraient avoir un impact durant les deux prochaines années.
Durant la pandémie les entreprises se sont transformées pour s'adapter. Aujourd'hui, alors que le monde se réouvre, elles cherchent à tirer le meilleur parti de ces changements. 45 % d'entre elles ont déclaré que la poursuite des adaptations, telles que l'automatisation et la numérisation, figurent parmi leurs plus grandes opportunités.
Les facteurs externes échappant au contrôle de l'entreprise, notamment les facteurs géopolitiques (60 %) et les facteurs économiques externes (60 %), sont considérés comme les plus grands défis à relever pour faire face aux risques à moyen terme.
Le manque d'accès à des solutions de transfert des risques appropriées est également un facteur important (43 %), tout comme le manque d'adhésion du conseil d'administration (45 %).
Les dirigeants ont désigné la stabilisation de l'entreprise (41 %) comme leur principale priorité pour les deux prochaines années, loin devant la croissance.
Les entreprises se concentrent également sur la résilience : 97 % d'entre elles disposent d'un processus formel de planification de la continuité des activités, dont 63 % sont liés aux indicateurs clés de performance de l'entreprise.
Malgré les défis des deux dernières années et les obstacles, 70 % des entreprises du secteur de l’agroalimentaire sont optimistes quant à la rentabilité du secteur au cours des deux prochaines années.
97% des entreprises mettent l'accent sur la résilience en mettant en place un plan de continuité des activités.
Ces deux dernières années ont été marquées par une pandémie mondiale, pour y faire face les entreprises ont dû s’adapter. Désormais elles cherchent à transformer les adaptations qu'elles ont faites pour continuer à fonctionner, en opportunités pour l'avenir.
Il est probable que l'on assiste à davantage de délocalisation de proximité (nearshoring) de la production, à des investissements dans l'automatisation et au renforcement des chaînes d'approvisionnement, car l'industrie privilégie la stabilité et la continuité à court et moyen terme.
Pour en savoir plus, téléchargez le rapport d'enquête en remplissant le court formulaire en haut de cette page.