Depuis plus de 2 ans maintenant, les entreprises s’adaptent au contexte pandémique et à ses conséquences tant sur le volet sanitaire que sur celui de l’organisation d’un nouvel environnement de travail. Elles doivent également répondre aux nouvelles attentes des salariés : quête de sens et lassitude, pouvoir d’achat, avantages sociaux et politique bien-être… et trouver des solutions pour attirer et retenir les talents dans un contexte de grande démission.
L’expansion du télétravail représente l’une des conséquences de la pandémie, forçant les entreprises à accélérer son déploiement et son adoption à marche forcée par toutes les parties prenantes : employeurs et salariés.
Avant la pandémie, près de 82% des salariés venaient sur site tous les jours, les autres salariés étant en télétravail à temps complet (5%) ou de façon hybride (13%).
Les employeurs s’attendent à ce que cela évolue d’ici 2 ans avec respectivement 1 et 4 salariés sur 10 en télétravail complet et de façon hybride, soit près d’un salarié sur 2 qui bénéficierait de ce dispositif. Cela semble répondre aux attentes exprimées par les salariés : près de 6 salariés sur 10 souhaiteraient en bénéficier, mais avec un recours au télétravail complet plus important : 3 salariés sur 10.
Le recours à ce dispositif répond à plusieurs besoins identifiés, parmi lesquels :
Dans le contexte actuel (marché du travail tendu, politique RSE, inflation…), cela peut permettre aux entreprises d’accéder à des salariés éloignés ou qui souhaitent s’éloigner (de maitriser son empreinte carbone et évidement de réduire le coût des bureaux.
Mettre à profit le temps de trajet correspondant, réaliser des économies (essence…), accéder à des conditions d’habitation plus favorables ou adaptées, postuler à des postes non accessibles auparavant sont certains des avantages amenés par le télétravail aux salariés.
Avoir une politique de télétravail qui réponde aux besoins des salariés est primordiale, et efficace sur l’engagement et l’absentéisme. En effet, les salariés en télétravail se déclarent :
Malgré tout, les premiers enseignements sont variés et certaines problématiques émergent, voire de nouvelles demandes telles que la semaine de 4 jours ou le mi-temps annualisé. Elles doivent être considérées par les entreprises au risque de perdre certains salariés :
1 Physique, financier, émotionnel et social