Le printemps est traditionnellement une période de renouveau pour les agriculteurs, mais cette saison apporte également son lot de défis. Parmi ceux-ci, le gel printanier se distingue comme un phénomène capable de causer des dommages considérables aux cultures et aux vignobles, engendrant ainsi des pertes économiques importantes pour les agriculteurs. Dans ce contexte, l’assurance agricole peut jouer un rôle crucial en aidant les agriculteurs à anticiper et à faire face aux impacts de ce phénomène naturel. Les experts WTW partagent quelques points à considérer lorsqu'on parle du gel de printemps sur les cultures ou les vignes :
Les impacts sur les cultures et les vignobles
Les gelées printanières peuvent endommager les cultures sensibles telles que les fruits à noyau (pêchers, abricotiers, cerisiers) et les cultures maraîchères (tomates, poivrons, courges) en causant le flétrissement des bourgeons et des fleurs, ce qui peut réduire considérablement le rendement de la récolte. Les vignes sont également vulnérables aux gelées printanières, surtout pendant la période de débourrement (quand les bourgeons commencent à se développer). Comme pour les cultures, les gelées peuvent endommager les bourgeons, les jeunes pousses et les fleurs, compromettant ainsi la production de raisins et réduisant la quantité de vin produite cette année-là. Cela peut également impacter la production des années suivantes.
Conséquences économiques
Les gelées printanières peuvent entraîner des répercussions économiques importantes, tant pour les agriculteurs individuels que pour les régions agricoles dans leur ensemble. Les pertes de récoltes peuvent entraîner une diminution des revenus agricoles, des pertes d'emplois saisonniers et une augmentation des prix des produits agricoles pour les consommateurs.
Gel printanier et changements climatiques
Avec les changements climatiques en cours, certains endroits peuvent connaître des épisodes de gelées printanières plus fréquents ou plus sévères, ce qui peut avoir des conséquences à long terme sur l'agriculture et la sécurité alimentaire.
En résumé, le gel de printemps peut causer des dommages importants aux cultures et aux vignobles, ce qui nécessite des mesures de protection adéquates de la part des agriculteurs pour minimiser les pertes économiques et assurer une production agricole stable.
Les agriculteurs utilisent différentes stratégies pour protéger leurs cultures du gel de printemps, telles que l'irrigation par aspersion (qui peut créer une couche de glace protectrice autour des plantes), l'utilisation de dispositifs de chauffage ou de bougies dans les vergers et les vignobles, ainsi que la couverture des cultures avec des tissus ou des films plastiques pour retenir la chaleur du sol.
Une assurance agricole peut également contribuer à réduire les sinistres ainsi que les pertes engendrées par ces périodes de gel
Le rôle de l’assurance agricole contre le gel de printemps
Face à ces risques, l'assurance agricole joue un rôle crucial en offrant aux agriculteurs une protection financière contre les pertes causées par le gel printanier et d'autres aléas climatiques. En effet, il est possible de souscrire une assurance contre le gel de printemps dans certaines régions agricoles, bien que la disponibilité et les modalités de ces assurances puissent varier en fonction de la situation géographique et des politiques spécifiques des compagnies d'assurance. Cette garantie spécifique est généralement incluse dans le contrat Multirisque Climatique (MRC) dont les modalités sont extrêmement encadrées et pas toujours adaptées.
Pour répondre aux besoins des agriculteurs, WTW met en place un contrat cadre afin de de garantir les cultures (viticulture & arboriculture dans un premier temps) contre le gel de printemps. Ce produit novateur pourra être souscrit en quelques clics et permettra une indemnisation express après les périodes déterminées, sans expertise terrain ni justificatif. Pour en savoir plus, n’hésitez pas contacter nos équipes spécialisées en assurance agricole.