Benoit Stoven
On voit que toutes les entreprises doivent s'approprier les différentes facettes de la QVCT, et s'impliquer dedans parce que comme vous l'avez souligné au travers du résultat de l'enquête Glassdoor, c'est un facteur qui, je le crois vraiment, peut être différenciant tant en termes d'embauche, tant en termes de marque employeur vis-à-vis de nos candidats, nos futurs collaborateurs, mais aussi de rétention.
Justine Dalmas
Bienvenue sur le podcast Cultivons le Bien-Etre et la Prévention de WTW.
Le podcast est dédié à l'accompagnement santé, bien-être, prévention et équité.
Dans un environnement professionnel, où l'attraction et la rétention des talents sont les maîtres-mots, construire et développer une politique bien-être semble incontournable.
Que vous soyez DRH, managers, salariés, dirigeants d'entreprise ou encore partenaire social, nous avons conçu ce podcast pour vous offrir des perspectives inspirantes, des conseils pratiques et des histoires captivantes. Tout au long de cette série notre experte sur le sujet chez WTW, Géraldine Guimaraes, sera accompagnée d'invités exclusifs sur des thématiques précises du bien-être, et de la qualité de vie au travail.
Géraldine Guimaraes
Bonjour Benoît Stoven, vous êtes responsable prévention santé pour Bouygues Télécom, voudriez-vous nous expliquer l'activité de Bouygues Telecom et votre rôle au sein de votre entreprise ?
BS
Bonjour Géraldine.
Je suis responsable prévention santé chez Bouygues Télécom.
Bouygues Télécom c'est un groupe d'entreprises dont la plus connue est la Maison-mère Bouygues Télécom SA, qui est un opérateur de services de communications mobiles puis fixes, auprès de clients grand public et clients entreprises. Je vais vous parler d'un groupe puisque nous avons des filiales qui interviennent, la plus connue est le réseau clubs Bouygues Télécom nos points de vente que vous voyez en centre-ville ou centre commercial, et des filiales techniques sur le marché B2B, le marché entreprise également, dans le périmètre des entreprises du groupe Bouygues Telecom, qui eux-mêmes font partie du groupe Bouygues.
GG D'accord. Et vos fonctions au sein de Bouygues Telecom ?
BS Je suis le responsable de la prévention et de la santé au travail pour Bouygues Télécom, ça veut dire que j'interviens à la fois sur la prévention des risques professionnels tout risque professionnel que ce soit les risques physiques, physiologiques de mettre les doigts dans les prises de tomber de haut etc.
Donc des risques liés à des accidents du travail, mais aussi les risques psychosociaux.
Et derrière le mot de santé, je travaille en interface avec des partenaires sur les sujets de santé au travail.
Que ce soit les médecins du travail, les équipes paramédicales d'infirmières en entreprise, le psychologue du travail et l'assistante sociale.
GG Très bien, j'aurais quelques questions à vous poser sur ces différents acteurs.
Mais avant de commencer, j'ai une question pour nos auditeurs.
Quelle part de candidats déclarent les avantages en matière de QVCT, comme l'un des principaux éléments qu'ils évaluent dans une offre d'emploi ?
Dans un monde où le travail occupe une part significative de nos vies, la qualité de vie et des conditions de travail, la QVCT, émerge comme un enjeu majeur pour les entreprises et les employés.
Bien plus qu'une simple préoccupation RH, la QVCT englobe un ensemble de pratiques et de politiques, visant à garantir un environnement de travail sain, épanouissant et productif pour tous.
Au cœur de cette démarche se trouve la semaine QVCT, une initiative novatrice qui vise à concentrer les efforts et les réflexions autour du bien-être au travail sur une période dédiée.
Au cours de cette semaine spéciale les organisations mettent en place diverses activités, formations et échanges visant à sensibiliser, impliquer et améliorer les conditions de travail pour l'ensemble de leurs collaborateurs.
Alors, les questions qu'on va se poser aujourd'hui : quels sont les enjeux de la QVCT et les différentes initiatives qui peuvent être mises en place au sein des entreprises pour favoriser un environnement professionnel équilibré et favorable à l'épanouissement personnel et professionnel de chacun ?
Juste pour répondre à la question en introduction, selon une enquête menée par Glassdoor, 57% des candidats à l'embauche déclarent que les avantages en matière de QVCT sont parmi les principaux éléments qu'ils considèrent lorsqu'ils choisissent leur futur employeur.
Pour parler de tout ça, on a donc la chance aujourd'hui d'échanger avec vous Benoît Stoven.
Je vais commencer par une première question.
Tout d'abord quelle est la vision, quelle est votre vision de la QVCT, et comment l'animer en entreprise ?
BS J'ai une vision du sujet de la qualité de vie et des conditions de travail très large.
Le concept de QVCT est un concept à la croisée de beaucoup d'éléments, que ce soit la santé au travail, ou les conditions matérielles de travail, nos espaces de travail, nos espaces de bureau, et de plus en plus quelles que soient les entreprises, le télétravail.
Mais également des sujets de conditions de travail immatérielles au sens de l'organisation du travail, le télétravail. Et des sujets d'équilibre de vie pro perso, on est à la croisée de beaucoup de concepts.
Le concept même de la qualité de vie et des conditions de travail est déterminé par la définition qu'en donne l'agence nationale d'amélioration des conditions de travail, l'ANACT, qui est repris généralement dans des accords inter-entreprises.
Mais qui ne répond pas spécifiquement à une définition réglementaire et légale même s'il y a une obligation pour les entreprises de négocier sur les sujets de qualité de vie et de conditions de travail. Donc c'est un concept vraiment très large, qui est au cœur de la vie même de l'entreprise au sens de la société avec un grand S.
Une entreprise est un corps social constituée de ses collaborateurs de ses partenaires qui travaillent avec l'entreprise, et qui peuvent avoir du plaisir à travailler ensemble, et c'est ce que j'essaye de cultiver dans les différentes facettes de la QVCT.
Ma vision est donc que la Direction Générale de l'entreprise est impliquée sur la qualité de vie et les conditions de travail.
C'est le rôle de la Direction Générale de décider d'investir ou de ne pas investir dans de nouveaux locaux, dans de nouvelles solutions, de nouveaux équipements de travail, dans le choix de l'organisation du travail.
C'est une des responsabilités de l'employeur que de décider l'organisation du temps de travail, et donc on le voit bien dans le débat sociétal, et suite à la période un peu extraordinaire qu'on vient de vivre avec la crise Covid qui a été une période révélatrice et promotrice quelque part du télétravail.
On voit que toutes les entreprises doivent aujourd'hui s'approprier les différentes facettes de la QVCT, et s'impliquer dedans parce que comme vous l'avez souligné au travers du résultat de l'enquête Glassdoor, c'est un facteur qui je le crois, peut être différenciant, tant en termes d'embauche, tant en termes de marque employeur vis-à-vis de nos candidats, nos futurs collaborateurs, mais aussi de rétention.
GG Vous parlez que c'est un élément important pour la rétention, comment est-ce que vous savez mesurer et pouvez-vous voir en interne le réel intérêt, quels sont les retours que vous pouvez avoir pour mesurer ça, et vous rendre compte de l'intérêt de la QVCT chez vous ?
BS Spontanément me viennent deux indicateurs.
On réalise dans l'entreprise des enquêtes de perception de collaborateurs et on a un taux d'adhésion, un taux de perception de l'entreprise positif des collaborateurs.
Excessivement je ne sais pas si c'est le bon terme, mais 94% des collaborateurs de Bouygues Télécom se disent fiers de travailler chez Bouygues Télécom et recommanderaient cet employeur à l'extérieur.
Le deuxième indicateur.
Les équipes de "talent acquisition" de recrutement chez nous, ont fait des enquêtes qui montrent que nos candidats, comme ceux qui sont recrutés et qui deviennent nos collaborateurs, mettent en quatrième position de leurs attentes, la qualité de vie et les conditions de travail dans l'entreprise.
Donc c'est vraiment un sujet absolument primordial pour les futurs collaborateurs et les collaborateurs actuels.
GG D'accord, donc il faut que ce soit soutenu effectivement.
Justement ça va faire notre transition sur la suite.
Donc il faut que ce soit soutenu, que vous puissiez toujours vous améliorer sur le sujet et avoir des propositions et un accompagnement tout au long de l'année.
J'imagine que vous n'êtes pas seul vous avez parlé de différents acteurs tout à l'heure, pouvez-vous nous parler des différents acteurs et de l'intérêt de chacun, et comment tous ensemble vous pouvez mener à bien ces sujets ?
BS J'ai cité un certain nombre d'acteurs avec lesquels je travaille le plus au quotidien.
Et j'en ai oublié.
En réalité je travaille également sur le dialogue social dans l'entreprise, les sujets de qualité de vie et de conditions de travail, ou réglementairement parlant, les sujets de santé, sécurité et conditions de travail sont inscrits dans le dialogue social.
Donc je travaille également avec nos partenaires sociaux, et le sens des mots pour moi est important.
Dialogue c'est dans les deux sens, c'est avec des représentants du personnel qui ont envie de dialoguer avec la Direction, que je peux représenter sur les sujets de santé, sécurité et conditions de travail.
Et ils sont eux-mêmes promoteurs, force de proposition ils sont dans leur rôle quand ils remontent à la Direction, des attentes, des remarques, sur "on n’est pas bon ici ou là selon notre analyse" etc.
Donc ça fait partie de ces acteurs complémentaires. J'ai cité la Direction Générale, mais en fait c'est tous les collaborateurs de l'entreprise.
À commencer par toute la chaîne de management dans l'entreprise.
Le premier préventeur du bien-être des collaborateurs, c'est le manager direct, le manager de proximité. Une fois qu'on a dit ça, c'est incantatoire.
Il faut aider nos managers de proximité à en prendre conscience, à comprendre quel est leur rôle, qui est le rôle de protecteur au sens paternaliste du terme, mais bien veilleur, orienté vers justement les services de santé au travail, le psychologue du travail s'il y a besoin.
Si je constate que mon collaborateur m'exprime ou je ressens une souffrance, et que je veux l'orienter vers les professionnels de la profession.
Donc ça ne se fait pas tout seul l'animation de la QVCT.
J'aime bien décrire mon rôle comme un rôle de chef d'orchestre.
GG D'accord, alors je crois savoir que vous avez un nouvel accord QVCT au sein de Bouygues Télécom.
A-t-il été réalisé avec l'ensemble des parties, et y a-t-il à l'intérieur un plan pour aller accompagner les managers avec tous ces sujets pris en compte ?
J'imagine que cet accord va un petit peu, si on en vient sur le sujet de la semaine QVCT, j'imagine que cet accord permet aussi de vous aider sur les thèmes à choisir pour organiser cette semaine.
BS Absolument, vous êtes bien renseignée.
GG J'ai mes contacts.
BS Nous avons un accord de qualité de vie et conditions de travail dans l'entreprise, mais nous avons un deuxième accord puisqu’il y avait déjà un accord qui avait été signé pour les quatre années précédentes.
On a renégocié et renouvelé l'accord QVCT en fin d'année dernière il a été signé au mois de décembre l'année dernière.
Cet accord cite tous ces acteurs que je vous ai cité au sens large.
Oui dans cet accord, il y a effectivement des mentions d'accompagnement du management et filières managériales.
Pour ça, mes collègues de la Direction Formation au sein de la Direction des Ressources Humaines, ont un gros travail à faire et j'y participe dans la réflexion.
Mais on accompagne nos managers, d'ailleurs, on l'a négocié mais nos partenaires sociaux nous ont remonté que c'était les attentes des managers eux-mêmes, que de les accompagner sur la connaissance des dispositifs d'écoute et d'accompagnement que nous pouvons avoir dans l'entreprise.
Beaucoup de managers ignoraient qu'il y avait un psychologue du travail.
Ça commence par des choses aussi simples que ça.
GG Il faut que ce soit une communication continue. Continue et régulière.
Benoît si on rentre plus dans le sujet concrètement, est-ce que vous pourriez nous en dire plus sur les actions vous comptez mettre en place sur cette semaine ?
BS Lors de la semaine de la QVCT, on s'est posé la question du type d'animations.
On a retenu deux grands types d'animations : des animations en format digital, type webinaire, et puis des animations présentielles.
Alors par exemple sur le digital, j'ai sollicité le psychologue du travail, on va faire aussi un webinaire autour du salarié aidant.
Et un troisième webinaire autour des services de notre mutuelle et de notre plan de prévoyance groupe pour les faire connaître à nos collaborateurs.
GG Donc on utilise le distanciel pour faire connaître tout ce qui est déjà en place, les sujets existants, pour faire de la communication régulière et rappeler ce qui est à disposition des salariés.
BS Exactement.
GG Me vient donc la question du présentiel, on est plutôt sur quel sujet du coup ?
BS Sur les ateliers en présentiel puisque j'expliquais que cette année ça va être faire connaître notre accord QVCT, c'est l'occasion de faire connaître les acteurs de la QVCT, et notamment les équipes médicales et sociales.
Donc j'ai demandé à l'ensemble des infirmières en entreprise, nos médecins du travail partenaires, et l'assistante sociale, pour aller au-devant des collaborateurs et de se faire connaître.
GG D'accord, très bien.
Ces sujets-là je me demandais, combien de temps on prend à l'avance pour réaliser une telle action ?
Parce qu'il y a pas mal de collaborateurs sur vos sites. Quelle est la planification, comment faut-il s'y prendre ?
BSPour moi le driver, ce n’est pas tant la volumétrie de collaborateurs, c'est plutôt que comme tout projet de communication et d'animation un peu structurante, finalement ça demande pas mal de temps.
Je pense qu'il y a plusieurs grandes étapes.
La première des étapes c'est de définir le sujet :
De quoi veut-on parler. Cela nécessite une consultation large des partenaires pour identifier les idées.
Finalement on prépare le sujet de l'année suivante, rien que dans le travail de l'année précédente et en identifiant au cours de l'année précédente quelles sont les priorités d'actions.
GG Est-ce que ça signifie que déjà en début d'année, vous savez déjà les sujets vous allez mettre en avant en juin ?
BS On a échangé avec l'ensemble des parties prenantes sur les enjeux de communication à l'occasion de la semaine de la QVCT de l'année suivante, sur la fin d'année précédente / début d'année.
En février les sujets sont identifiés.
On met cette action en visibilité dans notre programme annuel de prévention des risques professionnels, notre fameux Papripact.
Les besoins ont été évalués fin de l'année précédente, et la planification est déjà calée au mois de février.
La planification c'est-à-dire l'identification des partenaires intervenants, des sujets, les ateliers, on le fait sur le premier trimestre de l'année.
Là actuellement, nous rentrons dans la phase de consolidation de la communication.
On veut être victime du succès donc on prépare notre communication, et on va faire savoir à l'ensemble des collaborateurs que l'on fait la semaine de la QVCT, qu'il y aura tel et tel sujet, et c'est maintenant que ça se prépare, parce qu'il faut absolument avoir communiqué en moyenne quinze jours avant, pour que les collaborateurs retiennent dans leur agenda, "Cette conférence-là m'intéresse je compte y aller" etc.
GG Donc après les ponts, sur la dernière quinzaine de mai, vous commencez à communiquer sur les actions qu'il y aura à la mi-Juin.
BS Oui, notre moment de communication, c'est sur la première semaine de juin pour être prêt pour la semaine du 17 juin, en l'occurrence cette année.
GG Vous utilisez différents canaux ? Les mails, ça, je n'en doute pas.
BS Je ne privilégie pas le mail pour des questions d'éthique et des TIC, Technologies d'information et de la communication, et éviter la sur-information par mail, parce qu'on en souffre un peu chez nous.
GG Pas que chez vous.
BS Absolument, mais bien sûr, on constate qu'il faut utiliser plusieurs canaux de communication.
Puisque certains verront le mail, d'autres verront ce qu'on appelle l'affichage dynamique qui sont des écrans télé, d'autres verront sur notre intranet un message qui va passer en disant "rendez-vous tel jour telle heure" etc.
Un peu d'affichage papier mais pas trop pour pas qu'il y ait des affiches dans tous les sens.
Voilà les canaux de communication sont multiples et variés.
Les commissions santé, sécurité et conditions de travail, on les informe et on utilise le relais de nos partenaires sociaux, de nos représentants du personnel pour qu’eux-mêmes diffusent l'information.
Il y a une quantité de relais quand on y réfléchit bien.
GG On parlait des managers, les managers aussi diffusent cette information ?
Est-ce qu'il y a une communication auprès des managers pour les encourager à eux-mêmes venir et donc venir avec leur équipe ?
BS Je communique principalement par l'intermédiaire de mes collègues de la Direction des RH en leur demandant qu'ils en parlent dans les comités et les différentes Directions avec lesquelles ils travaillent, pour que dans cet esprit, les managers de terrain puissent relayer, étant eux-mêmes informés puissent relayer derrière.
On va communiquer par le haut, par le bas, par des réseaux de diffusion.
C'est du marketing viral quelque part.
GG Très bien.
Alors disons que cette semaine est passée, qu'elle s'est bien passée, on l'espère et je n’en doute pas.
Quel est votre stratégie d'évaluation de savoir si c'est un succès ou non, et pouvoir se dire "là on a retenu les points à améliorer" ? Quel est votre mécanisme, votre fonctionnement sur ce sujet ?
BS Je n'ai pas prévu de mesure de satisfaction au travers d'enquêtes, on en fait beaucoup chez nous. C'est ce que ça m'inspire, spontanément, alors il se trouve que je n'en ai pas prévu, probablement parce qu'intuitivement je me disais que ce serait un sondage de plus etc.
Le meilleur des indicateurs, c'est les remontées terrain au travers des rencontres, des animations qui se passent sur le terrain.
On a toujours d'une manière ou d'une autre une remontée le jour-J un peu plus tard, par les intervenants, sur ce qui a intéressé les collaborateurs, et ce qui les a fait venir et c'est très important à savoir, d'avoir cette information-là parce que ça permet d'ajuster les communications suivantes.
GG C'est le jour-J aussi qu'on sait pourquoi ils ne sont pas venus.
Pourquoi ils sont venus et pourquoi ils ne sont pas venus.
Il y a peut-être aussi le bouche à oreille, et de savoir est-ce qu'il y a eu une grosse réunion à ce moment-là, des temps forts des moments de rush peut-être dans leur travail, sur cette semaine-là. C'est le risque aussi finalement on privilégie aussi ses fonctions et son poste.
BS Dans certaines animations qu'on a pu vouloir faire, on a été frustré d'avoir peu de passage, peu de demandes de la part des collaborateurs, dont quelque part on s'est trompé dans notre cible ou sur l'objet, ou bien on a mal communiqué, il y a plusieurs raisons, dont celle où on ne répond pas aux attentes des collaborateurs.
Et ça reboucle avec ce que je disais tout à l'heure en introduction, un temps fort, ça se prépare bien six mois à l'avance. Avec cette concertation avec l'ensemble des parties prenantes pour éviter de partir avec son idée billée en tête et se dire, je suis sûr tout seul dans ma tour d'ivoire que c'est ce sujet-là qui va intéresser.
Il faut sonder nos partenaires et les parties prenantes.
Collectivement on est plus intelligent que tout seul, et c'est comme ça qu'on définit les sujets.
GG Benoît ça me paraît être une bonne conclusion pour notre enregistrement d'aujourd'hui.
En synthèse, si je reprends ces éléments : c'est une planification qui est faite suffisamment en amont, une communication forte, des formats différents pour réussir à toucher différentes populations.
C'est finalement des actions pour parler de l'existant et rappeler ce qui existe et les services dont bénéficient vos collaborateurs.
Et faire des actions ponctuelles, des animations ponctuelles qu'ils n'ont pas l'habitude de voir sur des sujets qu'ils n'ont pas tout au long de l'année.
Est-ce que j'ai bien résumé ?
BS Vous avez parfaitement résumé.
L'enjeu de ce temps fort de la semaine de la QVCT, et plus globalement l'enjeu de la QVCT dans nos entreprises, est complètement en écho avec la raison d'être de Bouygues Télécom, "On est faits pour être ensemble".
On cherche à cultiver ce plaisir à travailler ensemble, entre collaborateurs, pour que l'on soit fait pour être ensemble avec nos clients, et qu'on ait plaisir à travailler avec nos clients.
Donc les deux se rejoignent absolument, et c'est le travail sur le collectif.
GG Le collectif, on finira là-dessus, ça me va bien comme conclusion.
Si vous nous écoutez, et que vous n'avez pas finalisé votre semaine QVCT, pas d'inquiétude, vous avez pris les tips pour l'année prochaine.
En attendant n'hésitez pas à revenir vers nous, on peut vous aider, on a des formats clé-en-main.
Pas de panique, on est là pour vous aider.
Merci à tous, merci Benoît.
BS Merci Géraldine.
JD Merci pour votre écoute, nous espérons que cet épisode vous aura inspiré.
Ensemble continuons d'en parler pour cultiver bien-être et prévention.
Nous vous donnons rendez-vous très vite pour un prochain épisode.
D'ici-là n'hésitez pas à vous rendre sur notre site internet: www.wtwco.com. Nous serons ravis de vous accompagner.