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Podcast

Parcours de soin et cancer : éclairages sur le second avis

Saison 2 – Episode 3

26 Février 2025

Benessere integrato
N/A

Dans un environnement professionnel où l’attraction et la rétention des talents sont les maîtres mots, construire et développer une politique Bien-Etre semble incontournable. Que vous soyez DRH, manager, salarié, dirigeant d’entreprise ou encore partenaire social nous avons conçu ce podcast pour vous offrir des perspectives inspirantes, des conseils pratiques et des histoires captivantes.

Pour cet épisode, notre responsable Prévention et Bien Être chez WTW, Géraldine Guimaraes reçoit Patricia Rigaud, Fondatrice de CancerConsult, pour aborder l'importance du second avis médical dans le parcours des personnes atteintes de cancer.

Ensemble, elles mettent en lumière le rôle clé que joue le second avis pour les patients, en leur permettant de mieux comprendre leur diagnostic, d'explorer d'autres options de traitement, et de prendre des décisions éclairées concernant leur santé.

Bonne écoute !

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Les clés du Bien-Être — Parcours de soin et cancer : le rôle clé du second avis médical
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      Saison 2 – Episode 3

      Transcription de l'épisode

      [Patricia Rigaud] Ce qui est dommage parce qu'un cancer du sein quand il est pris précocement, ce n’est pas grave. Un cancer du sein, qui est pris parce qu’il n’a pas été dépisté à temps. Il y a une invasion dans la vie quotidienne de la personne qui est impactée et c'est vraiment dommage. Ce qui n'est pas le cas si c'est dépisté en temps et en heure. Voilà alors, il y a le cancer du sein, le cancer du côlon et y a le cancer du poumon.

      [Introduction] Attraction et rétention des talents. Engagement au travail. Productivité et efficacité des salariés. Bien-être des salariés. Le bien-être, c'est vague. De quoi parle-t-on ?

      Émotionnel. Social. Physique. Financier, pardi !

      Bienvenue dans le podcast Les clés du bien-être de WTW, le podcast dédié à l'accompagnement santé, bien-être, prévention et équité.

      Dans un environnement professionnel où l'attraction et la rétention des talents sont les maîtres mots, construire et développer une politique bien-être semble incontournable.

      Que vous soyez DRH, managers, salarié, dirigeant d'entreprise ou encore partenaire social, nous avons conçu ce podcast pour vous offrir des perspectives inspirantes, des conseils pratiques et des histoires captivantes. Tout au long de cette série, notre experte sur le sujet chez WTW, Géraldine Guimaraes, sera accompagnée d'invités exclusifs sur des thématiques précises du bien-être et de la qualité de vie au travail.

      [Géraldine Guimaraes] Patricia Rigaud,

      [PR] Bonjour.

      [GG] Vous êtes fondatrice de Cancer Consult.

      [PR] Oui, tout à fait et je vous remercie de m’interviewer aujourd'hui.

      [Géraldine Guimaraes] Je vous laisse peut-être vous présenter en quelques mots.

      [PR] Alors moi je suis une entrepreneuse et en fait j'interviens en santé et plus particulièrement dans le cancer puisque j'ai monté 3 solutions digitales qui permettent en fait, pour Cancer Consult, de demander un deuxième avis en cancérologue uniquement et exclusivement.

      [GG On va justement détailler ça parce qu’il n’y a pas que le second avis dans votre solution qui est intéressant, et on pourra on pourra détailler tout ça. Avant de commencer, je pose toujours une question à nos auditeurs et une introduction du sujet. Ma question en fait est la suivante, un récent rapport a fait parler 4000 patients atteints d’un cancer, d'après vous, quelles sont les trois premiers domaines clés d'amélioration ? Eh bien, je vous le dis tout de suite.
      1- Assurer un diagnostic rapide, précis et approprié,
      2- d’améliorer l'échange d'informations, le soutien et la prise de décision partagée
      3- faire des soins multidisciplinaires, parce que les caractéristiques de chaque cancer sont particuliers, il est nécessaire d'individualiser l'accompagnement. Et si l'employeur pouvait apporter un soutien global et personnalisé, permettant aux collaborateurs de concilier soins, vie personnelle et bien être personnelle, tout en préservant son engagement et son intégrité au sein de l'organisation ? On se parle ici d'un accompagnement humain qui est non seulement très apprécié, mais plus qu'utile. Il repose sur une approche coordonnée et holistique visant à répondre aux besoins médicaux, psychologiques, organisationnels et humains. Nous échangeons sur cela avec vous, Patricia Rigaud, dans cet épisode.

      Est-ce que pour commencer, vous souhaitez réagir à cela et en profiter pour nous parler de l'approche globale.

      [PR] Oui, tout à fait, on sait qu'aujourd'hui, la perte de chance, parce que tout le monde n'est pas forcément égal à la maladie, ne serait-ce que si on habite une grande agglomération ou tout simplement dans une ville plus petite et plus éloignée en fait des d'une ville, l'accès aux experts est un petit peu plus compliqué, d'où l'importance en fait de recueillir un deuxième avis. Et puis, l'approche holistique est très importante parce qu'on sait qu’un patient, en fait, qui comprend sa maladie, a plus de chances d'avoir une efficacité sur son parcours de soins. Et puis il y a bien évidemment le traitement, mais il n'y a pas que le traitement. Le traitement a des effets indésirables qu'il faut aussi prendre en charge. Et là c'est important de pouvoir se faire accompagner psychologiquement ou tout simplement physiquement parce qu'on a des boutons cutanés, qu'on n'ose pas toujours en parler à son docteur. Et que cet environnement en fait de la maladie est tout aussi important que la maladie, elle-même.

      [GG] Avant de rentrer dans le vif du sujet par rapport à ce que vous dites, parce que j'avais déjà des premières questions. La question que l'on pose à tous nos interviewer, quelle est votre définition du bien-être ?

      [PG] Alors la définition du bien être faite par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) en fait regroupe pardon trois points, un bien-être physique, un bien-être mental et un bien-être social. Alors le physique, quand on n'est pas malade, ce n’est pas parce qu'on est malade qu'on est forcément bien dans son corps. Donc pour être bien dans son corps, il y a des équilibres à avoir sur sa nourriture, sur son rapport à l'alcool, son rapport au tabac. Ensuite, le bien-être mental, c'est d'essayer de se préserver en fait du stress et de bien gérer la gestion de ses émotions, ça c'est important. Donc on peut se faire aider, mais aussi on peut prendre conscience qu’il y a des choses qu'il faut mettre en place. Et puis, le bien-être social, c'est d'être épanoui, d'avoir un bon équilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle. Alors le bien-être quand on est atteint d'une maladie grave ou d'un cancer, le bien-être physique, il est difficile puisqu'on est atteint physiquement par la maladie. Mais, il est vrai que si on arrive à bien comprendre sa maladie, son traitement, son parcours de soins, et bien on peut mieux l'assimiler et donc mieux l'accepter, et donc mieux le vivre. Donc ça, c'est très important, le bien-être social, c'est très important d'être entouré parce que quand on est atteint d'une maladie grave, on a souvent le sentiment d'être exclu par d'être mal compris et d'être seul, que personne ne peut vous comprendre face à la maladie, etc… Donc là c'est très important de communiquer. L'employeur joue un rôle, les amis jouent un rôle, la famille joue un rôle, les médecins jouent un rôle. C'est aussi le rôle de de se rendre compte si la personne est isolée ou pas, et puis le bien-être mental, c’est sûr que c'est une grosse source de stress, donc de pouvoir en parler, de pouvoir se faire accompagner. Et là on revient sur la notion de d'accompagnement holistique, ça c'est important. L'employeur à ce niveau-là aussi, peut jouer un rôle.

      [GG] Je voulais juste noter un point que vous avez dit, qui était important. Justement, vous avez parlé de, on peut faire tout ça en autonomie sur certains sujets et d'autres, on a besoin d'un soutien, ça nous fait la transition. Vous avez parlé du deuxième avis, mais par rapport à ce soutien, et le soutien notamment holistique, si on se parle d'une de vos solutions à l'intérieur de de ça, c'est tout l'accompagnement des patients dans le parcours de soins avec un case manager, est-ce que vous pouvez nous en dire plus ?

      [PG] Oui, alors bien sûr. Donc en fait, quand on vient d'apprendre qu'on a une maladie, que ce soit le cancer ou une autre maladie grave, c'est un électrochoc. Et cet électrochoc, il faut du temps pour le digérer, et puis éviter toute perte de chance, ça c'est très important de se faire accompagner. On rentre dans une logique, on ne comprend pas forcément tous les termes médicaux, on a du mal à décoder ce qu'on dit, on est sous le choc, on assimile pas forcément toutes les informations qui nous sont partagées, donc nous on met en place un caisse manager qui va accompagner la personne qui se sent démuni, tout simplement parce qu'elle a une information qui est assez violente de l'accompagner à l'hôpital de pouvoir l'aider à déchiffrer ces comptes-rendus médicaux, ces examens médicaux, la réorienter si c'est nécessaire, c'est à dire d'aller récupérer son dossier médical, d'aider au diagnostic purement d’un point de vue d'accompagnement et de et de faire en sorte que la personne va s'orienter vers le bon parcours de soins et de l'accompagner pour ça.

      [GG] Donc en fait, on a de la coordination, on a de la compréhension et des explications après les rendez-vous médicaux. On a de l'orientation envers des différents experts. On a peut-être même une organisation autour d'un soutien psychologique, peut être des groupes de soutien, de parole.

      [PG] On a dû, on a du dialogue, c'est à dire que la personne va écouter parfois très souvent, c'est simplement l’écoute, parce que quand vous pouvez en fait donner, délivrer toutes les informations, tout ce que vous ressentez, toutes les questions que vous vous posez et que vous pouvez échanger avec quelqu'un, c'est déjà un pas qui vous amène à assimiler en fait ce qui ce qui vous arrive. Et puis de de prendre des décisions parce que parfois je vous donne des exemples. Une jeune femme qui a un cancer du sein, son généraliste l'emmener voir un chirurgien et en fait avant d'aller voir un chirurgien, il faudrait aller voir un cancérologue. Enfin, ce qu'on appelle un oncologue, parce que c'est l'oncologue qui va décider s'il faut l'opérer ou pas ou si faut démarrer un traitement en adjuvant. Donc tout le rôle du case manager, c'est vraiment d'essayer d'éviter, toute perte de chance ou une mauvaise orientation, d'organiser le parcours de soins et de s'assurer que le parcours de soin est parfaitement adapté à la pathologie de la personne.

      [GG] Est-ce qu'on précise que le case manager est toujours la même personne ? C'est un suivi.

      [PG] Alors c'est un suivi, c'est absolument personnalisé. C'est vraiment quelqu'un qui va accompagner pendant un mois, en tout cas, sur la période qu'on va qu'on va définir, la personne qui vient d'être impactée par une maladie grave. Et c'est la même personne, absolument.

      [GG] C'est case manager, on a entendu tout l'accompagnement par rapport au parcours de soins. En quoi vient-il aider peut-être aussi du côté professionnel avec l'employeur ?

      [PG] Alors, il peut aider sur comment j'annonce à mon employeur que je suis atteinte d'un cancer, parce que c'est une source de stress, connaître mes droits, et m'accompagner au niveau du langage, et surtout au niveau peut-être de l'aménagement du temps de travail contenu de mon parcours de soins. C'est à dire que le case manager va lui donner une vision de ce qui va lui arriver, dans les 6 mois qui viennent, et de pouvoir aider la personne impactée sur, comment est-ce qu'il peut s'organiser avec son employeur. Ce que ce qu'il faut savoir et les études le prouvent, c’est qu'une personne qui est impactée par un cancer, plus vite elle revient travailler, plus son parcours de soin sera efficace. Je ne parle pas du traitement, je parle de son parcours de soins. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas en s'enfermant dans sa chambre et en tirant les rideaux, en disant : mon Dieu que ce cancer disparaisse avec que mes traitements, c'est en ayant une vie sociale et en pensant un peu à autre chose que simplement s'inquiéter pour sa maladie. Donc, le case manager à ce rôle aussi, d'essayer de lui décortiquer, de lui faire comprendre comment va s'organiser son parcours de soins pour qu'il puisse négocier, soit un aménagement de temps de travail, soit un aménagement de poste avec son employeur. Mais ceci d’un point de vue médical parce que le case manager a des compétences médicales pour pouvoir accompagner et lui faire comprendre en fait, quels sont ces enjeux ?

      [GG] Très bien. Un autre soutien humain, et non des moindres, c'est l'IPA, l'infirmière en pratique avancée.

      [PG] L’IPA, pourquoi une IPA ? Parce que donc c'est une infirmière en pratique avancée, parce que en fait, quand vous êtes en consultation, je ne sais pas si les auditeurs connaissent le temps d'une consultation oncologie, mais ça dure entre 10 et 15 min, c'est extrêmement rapide. Donc, quand vous rentrez dans le bureau du docteur à l'hôpital, vous avez un stress, savoir si votre tumeur a régressé où progresser. Donc déjà, c'est la première réponse que vous attendez et vous oubliez objectivement toutes les questions périphériques. Est-ce que j'ai le droit de partir en vacances ? Est-ce que je peux m'exposer au soleil ? J'ai des vomissements, j'ai du mal à me nourrir. Qu'est-ce que je pourrais faire ? Je suis une grande sportive, je fais plus de sport. Qu'est-ce que je pourrais faire comme type de sport adapté ?

      [GG] C'est à dire que le collaborateur, c'était une petite liste de questions en disant, tiens, je vais savoir si ma tumeur va dans le bon sens. Et puis j'en profiterai pour poser deux ou trois questions.

      [PG] Alors, ce n’est pas tout à fait une liste de questions. Il va pour savoir comment son cancer évolue ou régresse. Alors et après il avait plein de questions bien évidemment à poser. Il a des petits boutons, il se demande si c'est normal. Bon, et toutes ces questions ça passe très vite une consultation. Puis là aussi, la peur de déranger le docteur parce que le docteur lui, il est focus sur la tumeur. Donc cette peur de déranger fait que très souvent il y a plein de questions qui restent sans réponse. Toujours dans cette approche holistique, une infirmière qui va pouvoir passer un peu de temps avec le patient et là, il pourra lui poser toutes les questions auxquelles il a envie d'avoir des réponses. C’est, est-ce que je peux partir en vacances ? Parfois, le patient il s'imagine que parce qu'ils ont un cancer, ça suffit déjà et en plus ils ne vont pas poser des questions sur les vacances, ou ensuite j'ai du mal à manger ou je n’arrive pas à reprendre du poids, suite à mes traitements en chimiothérapie. Qu'est-ce que je peux faire ? Ou, je faisais beaucoup de sport et je n’en fais plus, et je suis fatigué. Est-ce que courir, est une pratique adaptée ?
      Et puis après l'infirmière pourra lui recommander des, lieux, des organisations pour que la personne puisse reprendre le sport ou tout simplement, l'orienter vers de la sophrologue, aussi vers peut être un psychologue pour l'aider à dialoguer, pour l'aider à mieux comprendre. Pour enfin son langage avec ses proches ou avec ses amis. Enfin, voilà des informations et des contacts et des mises en relation que l'IPA peut absolument donner aux patients sur tout ce qui touche à l'environnement de la maladie.

      [GG] Est ce que les établissements de santé ne sont pas justement en train d'inclure cette prestation de l'infirmière qui pourrait suivre ?

      [PG] Alors bien sûr, notamment les centres de lutte sont très actifs en fait, justement sur l'accompagnement. Par exemple à l'Institut Curie, il y a de la sophrologie, il y a du yoga. Enfin, il y a beaucoup de choses qui sont mis en place, tous les patients ne le savent. Les patients, en fait, viennent de loin. Alors parfois c'est un petit peu compliqué, quand l'hôpital est dans Paris et que vous habitez à 40 km ou à 100 ou à 150 km, vous ne pouvez pas venir faire juste une séance de yoga. D'où l'importance de pouvoir contacter cette IPA qui va vous donner des informations, des contacts, vous faire des recommandations et surtout vous guider par rapport à votre pathologie, à ce qui peut le mieux correspondre à ce que vous attendez.

      [GG] On arrive déjà à la fin de notre épisode, qui se voulait court, mais avant de se laisser, peut-être un mot sur l'accompagnement que vous proposez également pour les employeurs et les collaborateurs en termes de prévention et de dépistage.

      [PG] Oui, tout à fait. Alors ça, c'est très important. On est absolument tous persuadés quand je dis tous, c'est, nos organisations, tout ce qui est paramédical mais aussi les médecins. Les entreprises peuvent jouer un rôle majeur dans la prévention. Donc, il y a des sensibilisations, des ateliers ou des webinaires ou des sujets sur lesquels on sensibilise, bien évidemment les populations de salariés sur la prévention, donc dans les cancers comme les cancers du sein, sur cette prévention et sur l'importance du dépistage. En Île-de-France, pour vous donner une petite idée, seulement 36% des femmes se dépistent, ce qui est dommage parce qu'un cancer du sein quand il est pris précocement, ce n’est pas grave. Un cancer du sein, qui est pris parce qu’il n’a pas été dépisté à temps. Il y a une invasion dans la vie quotidienne de la personne qui est impactée et c'est vraiment dommage. Ce qui n'est pas le cas si c'est dépisté en temps et en heure. Voilà alors, il y a le cancer du sein, le cancer du côlon et y a le cancer du poumon. Donc, nous donnons la possibilité de mettre en place des journées de dépistage pour les entreprises qui sont faits bien évidemment en partenariat avec des hôpitaux.
      Donc on a des partenariats avec Gustave aussi, des partenariats avec l'hôpital Foch aussi avec Léon Bérard, et on a la possibilité de mettre des partenariats également en province. Mais au-delà de cette de ces notions de dépistage, ce qui est intéressant aussi, ce sont des sensibilisations sur les hérédités. Ma mère a eu un cancer du sein, ma sœur a un cancer du sein. Ma tante a eu un cancer du sein. Bah ça vaut peut-être le coup, de pousser un tout petit peu plus les choses, d'en prendre conscience, et de se faire prendre en charge justement pour éviter d'avoir dans dix, quinze ans une mauvaise nouvelle. Donc ça, ces ateliers ne sont pas du tout là pour stresser les populations de salariés parce que ce serait un drame, mais c'est fait par des médecins, des experts. Donc il y a un langage, il y a de l'humour, il y a de la légèreté et au contraire, on essaye vraiment de faire prendre conscience que c'est important, notamment sur la chaîne des hérédités, de de savoir si on peut être frappé par le cancer. Après y a des d'autres choses sur les comportements. Parfois on est tous addict à notre téléphone, mais alors là encore ce n’est pas très grave parce qu'on est à peu près tous au même à la même enseigne, mais addict par exemple de manière compulsive, a de la nourriture d'en faire prendre conscience à l'alcool, au tabac, voilà donc là, il y a des médecins qui sont là aussi pour sensibiliser et l'idée c'est vraiment une prise de conscience pour éventuellement faire changer légèrement des comportements que peuvent avoir les populations de salariés.

      [GG] C’est de semer une graine. On arrive à la fin de notre échange. Merci Patricia, je vous laisserai le mot de la fin. Justement, si vous avez une petite conclusion, moi je retiendrai tout cet aspect humain et cet accompagnement. Parce que une fois que qu'on apprend que le diagnostic est tombé vraiment, la complexité, on en perd tous ces moyens, même si on était un pro de l'administratif et peut être un pro de la communication, on en perd tous ses moyens et que l'accompagnement humain est essentiel.

      [PG] Alors il est essentiel, et je rejoins ce que vous avez lancé en en introduction, la notion de perte de chance est importante. L'INCA, Institut national du cancer recommande à tous les français de demander un deuxième avis quand on a un cancer. Alors il ne s'agit pas de remettre en cause l'avis du docteur, parce que dans 70% des cas, le docteur a raison, mais il s'agit de s'assurer que l'orientation qui vous est donnée est vraiment la bonne. Et le deuxième avis sert vraiment à ça. Et en fait l’INCA recommande de demander un deuxième avis et ce n’est pas par hasard. C'est tout simplement parce que dans 30% des cas, l'orientation n’est pas forcément bien faite pour plein de raisons, et dans ce cas le médecin peut s'en rendre compte, et là on va être extrêmement aidant et encore une fois par rapport aux autres plateformes qui existent sur le marché qui sont très performante, nous, on point de différence. On ne peut pas demander un deuxième avis pour son cancer, de la même manière qu'un deuxième avis pour une opération du genou, tout simplement parce qu'il y a un impact humain. La vie est en jeu et qu'on a besoin d'avoir un accompagnement humain, ce qu'on essaie d'apporter au sein de Cancer Consult.

      [GG] Merci Patricia,

      [PG] merci.

      [Conclusion] Merci pour votre écoute.

      Nous espérons que cet épisode vous aura inspiré.

      Ensemble, continuons d'en parler pour cultiver le bien-être et la prévention.

      Nous vous donnons rendez-vous très vite pour un prochain épisode.

      Animé par


      Justine Dalmas
      Marketing Manager HWC

      Nos expertes au micro


      Responsable Prévention Bien Etre
      email e-mail

      Patricia Rigaud
      Fondatrice de CancerConsult

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