La santé physique, émotionnelle, sociale et financière des salariés affecte directement leur productivité et leur engagement, faisant du bien-être un impératif. Nous accompagnons les entreprises pour mobiliser leurs équipes en combinant le bien-être au travail et les rémunérations, la santé et la sécurité, la diversité, l’équité et l’inclusion (DEI), le climat et d’autres impératifs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Qu’est-ce que le bien-être des salariés ?
Le bien-être des salariés va au-delà des programmes ou des initiatives ponctuelles. Sur le lieu de travail, le bien-être est un état d’esprit partagé avec des comportements alignés, mis en œuvre par les dirigeants et les managers. Le bien-être des salariés fait partie de la culture d’entreprise lorsqu’il est :
- Intégré dans l’expérience salarié
- Reflète les valeurs de l’entreprise
Une approche réussie du bien-être des salariés embarque les composantes suivantes :
- La rémunération globale
- La gestion des carrières
- Les avantages sociaux
- Les pratiques de travail et de sécurité
Quelles sont les quatre dimensions clés du bien-être ?
Une approche holistique du bien-être intègre les quatre dimensions suivantes :
- Bien-être physique (« l’état de santé ») : pour s’épanouir physiquement, les salariés doivent être en mesure de comprendre et de gérer leur santé, de prendre les mesures préventives appropriées pour l’améliorer et de traiter efficacement les maladies chroniques éventuelles. Pour assurer leur équilibre physique, les salariés devraient être en mesure de faire face à une maladie aiguë ou à une blessure inattendue, de se rétablir pour reprendre une activité normale dans le cadre professionnel ou personnel.
- Bien-être émotionnel : pour assurer une sérénité émotionnelle des salariés, ils doivent être conscients d’eux-mêmes et capables de développer des compétences positives en matière de santé mentale, notamment la résilience, la gestion du stress et la capacité à faire face aux déclencheurs émotionnels. Le bien-être émotionnel englobe également la capacité des salariés à affronter les épreuves de la vie et à traiter les problèmes d'addictions ainsi que d’autres troubles de santé mentale.
- Bien-être financier : pour atteindre un état de sécurité financière, les salariés doivent être en mesure de gérer leurs contraintes budgétaires, d’atteindre leurs objectifs financiers, de se protéger contre les risques, d’épargner pour les imprévus et les besoins futurs tels que l’éducation, l’immobilier ou la retraite. Pour cela, les salariés doivent être en mesure de développer des compétences de gestion financière.
- Bien-être social : le bien-être social consiste à être connecté avec son environnement de travail, sa famille, sa communauté et ses objectifs. Comprendre comment soutenir et collaborer avec les autres, accepter et favoriser la diversité, être inclusif sont des éléments clés du bien-être social. Le bien-être social comprend la culture d’appartenance à tel ou tel groupe social et la valeur personnelle que se porte chaque salarié.
Chaque dimension, bien qu’unique, est fortement liée aux autres. Une approche holistique visant à favoriser le bien-être des salarié s’étend au-delà des salariés eux-mêmes pour inclure les familles, les organisations et les communautés. En conséquence, l’approche idéale du bien-être place le salarié au centre des décisions et s’intègre véritablement à tous les aspects de la culture de l’entreprise.
Quelle est la valeur ajoutée du bien-être des salariés ?
La pandémie, ainsi que d’autres problématiques – tensions géopolitiques, troubles sociaux, changements climatiques et incertitude économique – ont accéléré la nécessité pour les employeurs de soutenir activement le bien-être des salariés.
Nos différentes enquêtes révèlent que les organisations ayant des niveaux de bien-être plus élevés atteignent :
- De meilleurs résultats commerciaux
- Des niveaux plus élevés d’engagement des salariés
- Une amélioration des revenus
- Une meilleure satisfaction client
- Moins d’incidents de sécurité
Les salariés en bonne forme physique, stable financièrement, émotionnellement disponibles et qui ont des liens sociaux sont plus engagés et productifs au quotidien.
Les employeurs restent engagés envers les programmes de bien-être des salariés et font évoluer leur approche pour intégrer le bien-être dans la culture de leurs organisations, en le reliant aux objectifs de l’entreprise et sur le long-terme.
Comment libérer la valeur ajoutée du bien-être des salariés ?
Aborder le bien-être nécessite une stratégie globale et un processus de gouvernance robuste, permettant sa bonne mise en place grâce aux outils et aux programmes adéquats pour les dirigeants, les managers et les salariés.
En travaillant ensemble, nous commencerons par comprendre et analyser votre approche actuelle et votre vision future du bien-être, en fixant des objectifs clairs pour développer une stratégie et une feuille de route associée en lien avec cette vision et ces objectifs.
Construire une stratégie bien-être dans la durée pour faire converger les priorités :
Analyser : définir une vision et comprendre l’état actuel (diagnostic employeur, benchmark, workshop).
Définir : développer une direction commune, adaptée à votre entreprise afin de vous différencier du marché et établir une feuille de route associée par l’analyse des risques et des opportunités.
Mettre en œuvre : transformer ces idées en mettant à disposition des offres précises à destination de vos collaborateurs.
Mesurer : analyser le succès de cette approche, identifier les possibilités d’amélioration pour optimiser vos offres bien-être.
Contactez-nous si vous souhaitez évaluer l’efficacité de votre approche actuelle ou encore pour définir des priorités et axes de travail sur la thématique du bien-être.
Le bien-être au travail est un concept multidimensionnel qui englobe la santé physique, mentale, financière et sociale des collaborateurs. Il constitue un levier stratégique pour la performance globale de l'entreprise
Les avantages d'un programme de bien-être au travail efficace : une amélioration de la productivité, une réduction de l'absentéisme et du présentéisme, un renforcement de l'engagement des collaborateurs, une meilleure attraction et rétention des talents.
Le bien-être au travail est un investissement stratégique avec des retombées mesurables sur l’innovation, la résilience organisationnelle et les résultats financiers
Les indicateurs clés pour mesurer le ROI sont la réduction des coûts de santé, la diminution de l'absentéisme et du turnover, l’amélioration de la productivité et l’amélioration de la satisfaction et de l’engagement. Pour cela, les outils recommandés peuvent être l’utilisation d'outils analytiques avancés, la corrélation entre programmes de bien-être et performances financières et la mise en place d’enquêtes et sondages.
Une étude de WTW a montré qu'une amélioration de 1% du bien-être des employés peut entraîner une augmentation de 2,2% de la productivité globale.
Il existe également des bénéfices intangibles tels que la marque employeur ou la satisfaction client.
Les stratégies de bien-être au travail les plus efficaces pour réduire les risques psychosociaux sont multidimensionnelles. Elles incluent la formation des managers à la détection et à la gestion du stress, la mise en place de programmes d'assistance aux employés (PAE), et l'optimisation de l'environnement de travail.
Des approches complémentaires, telles que l'analyse des données RH pour identifier les facteurs de risque spécifiques, la promotion d'une culture qui valorise l'équilibre vie professionnelle-vie personnelle, et l'encouragement de la communication ouverte, sont également essentielles.
Des initiatives concrètes, comme l'implémentation de politiques de flexibilité du travail et l'utilisation d'outils digitaux pour soutenir ces politiques, jouent un rôle crucial.
Le point clé est d'aligner ces initiatives avec la stratégie globale de gestion des risques de l'entreprise.
Il est essentiel d'adopter une approche holistique. Cela signifie considérer le bien-être comme un pilier de l'expérience employé et l'intégrer à chaque étape du cycle de vie du collaborateur.
Les éléments d'intégration incluent l'incorporation du bien-être dans les processus de recrutement et d'onboarding, ainsi que son inclusion dans le développement des compétences et la gestion de la performance.
Des exemples concrets de cette intégration sont les programmes de mentorat incluant un volet sur l'équilibre vie professionnelle-vie personnelle, et les plans de développement individuels prenant en compte les aspirations de bien-être.
L'objectif final est de créer un environnement propice à l'épanouissement des talents, renforçant ainsi l'attraction, le développement et la rétention des meilleurs profils.
Les enjeux financiers liés à l'amélioration du bien-être au travail pour une entreprise sont multiples. En termes d'investissements et de retours, il y a des coûts initiaux pour les programmes de bien-être, mais ceux-ci peuvent être compensés par des réductions de coûts liés à la santé, à l'absentéisme et au turnover.
Sur le plan financier, le bien-être peut être considéré comme un actif immatériel contribuant à la valeur de l'entreprise. Il a un impact positif sur la productivité, l'innovation et la satisfaction client.
À long terme, l'amélioration du bien-être au travail peut conduire à une augmentation du chiffre d'affaires et à une amélioration de la rentabilité.
Le bien-être au travail peut devenir un avantage concurrentiel dans la guerre des talents grâce à plusieurs stratégies clés. L'utilisation des programmes de bien-être comme argument de marque employeur et une communication claire sur ces initiatives lors du recrutement et de l'intégration sont essentielles.
Les programmes de bien-être efficaces doivent être personnalisables, évolutifs et répondre aux besoins diversifiés des talents. Ils peuvent inclure des éléments innovants tels que des programmes de santé préventive, des espaces de travail flexibles et des opportunités de développement personnel.
L'objectif est de faire du bien-être au travail une priorité stratégique visible pour se distinguer sur le marché du travail.
Il est essentiel d'intégrer le bien-être dans les objectifs stratégiques de l'entreprise, de responsabiliser les dirigeants sur des indicateurs de bien-être spécifiques et d'encourager leur participation active aux programmes de bien-être.
La formation et la sensibilisation jouent également un rôle crucial. Les dirigeants doivent être formés sur l'impact du bien-être sur la performance, et les métriques de bien-être doivent être examinées régulièrement par les comités exécutifs. Pour démontrer l'engagement, il est important d'allouer des ressources adéquates et de célébrer les succès liés au bien-être au travail. Le résultat de ces efforts est la création d'une culture où le bien-être est perçu comme une priorité stratégique à tous les niveaux.
Il est essentiel d'intégrer le bien-être dans la stratégie RSE globale et de créer un lien avec les Objectifs de Développement Durable, notamment l'ODD 3 (santé et bien-être) et l'ODD 8 (travail décent et croissance économique).
Des initiatives concrètes peuvent inclure des programmes de santé communautaire, des projets de diversité et d'inclusion, ainsi que des activités de volontariat d'entreprise favorisant le bien-être.
La communication et la transparence sont également cruciales. Il est important de publier des rapports RSE détaillés sur les progrès en matière de bien-être, ce qui renforce la crédibilité de l'entreprise auprès des parties prenantes.
L'objectif final est de créer une valeur partagée, améliorant à la fois la performance de l'entreprise et son impact sociétal.
Les risques juridiques et réglementaires liés à la négligence du bien-être au travail sont nombreux et peuvent avoir des conséquences graves. Parmi les risques potentiels, on trouve des sanctions financières, des poursuites judiciaires et des dommages réputationnels.
Les obligations légales en matière de bien-être au travail incluent la prévention des risques psychosociaux et la protection de la santé physique et mentale des salariés. Par exemple, en France, les employeurs ont une obligation de résultat en matière de protection de la santé des salariés.
Pour éviter ces risques, il est crucial de mettre en place des mesures préventives. Cela inclut la mise en place de systèmes de surveillance et d'évaluation des risques, la réalisation d'audits réguliers et la mise à jour des politiques de bien-être.